Avec des ventes de l’ordre de 5 000 milliards de dollars[1], le e-commerce s’est imposé comme un véritable relai de croissance représentant désormais près de 20% des ventes de détail dans le monde. Si les perspectives de développement sur le digital sont encore prometteuses pour les marques, elles ne sont pas sans poser des problématiques de conformité des canaux de distribution. « Le e-commerce n’est pas régulé, analyse Christophe Le Houédec, CEO et co-fondateur de la startup Ayolab. Une grande majorité de ventes réalisées sur les places de marché ne sont pas conformes aux accords commerciaux fixés par les marques : des marchands inconnus vendent des produits que ces dernières ne souhaitent pas voir distribués sur les places de marché… Dans certains cas, cela peut représenter une part importante des ventes en ligne, poursuit le dirigeant. Or, les places de marché n’offrent à leurs fournisseurs qu’une vision tronquée de la réalité des ventes : celles réalisées par les revendeurs ayant signés un contrat de distribution avec la marque et, dans la majorité des cas, par la plateforme e-commerce elle-même. »
Pour accompagner les marques souhaitant s’assurer que leurs canaux de distribution sont bien conformes avec leur stratégie digitale, Ayolab a développé une plateforme SaaS disponible sur abonnement qui permet de savoir par qui sont vendus les produits sur les marketplaces, et le montant des ventes associés, qu’elles aient été réalisées par des revendeurs autorisés ou non par la marque. Une innovation technologique qui a convaincu l’acteur de la beauté L’Oréal, qui a intégré la startup en 2020 à son programme mondial d’accélération « Beauty Tech Atelier » basé à la Station F. Pour fournir une vision plus précise de son chiffre d’affaires sur les places de marché, Ayolab fournit à L’Oréal une multitude de données sous la forme de tableaux de bord, de cartographies ou encore de graphiques, adaptés à ses besoins. A l’aide de ces rapports, les équipes e-commerce de L’Oréal peuvent analyser en détail les ventes par pays, par revendeur, par marque, par segment de produits… sur une échelle mondiale. Pour fournir ces analyses précieuses pour la marque de cosmétique, la startup s’appuie sur un moteur algorithmique qu’elle a développé et sur trois sources de données : celles disponibles sur les marketplaces, des données tierces et enfin celles de la marque.
Les informations fournies par Ayolab sont essentielles pour l’image et la stratégie digitale de L’Oréal. Elles permettent au groupe cosmétique de s’assurer de la bonne exécution de ses contrats de distribution et par ricochet que l’expérience d’achat proposée à ses clients est conforme à sa volonté, que ce soit en termes de conditions tarifaires, de qualité de conservation et d’emballage des produits ou encore d’expérience de livraison. A ce jour, L’Oréal a déployé la plateforme d’Ayolab dans plusieurs pays en Europe.
« L’e-commerce étant une priorité pour le groupe L’Oréal, nous sommes ravis de cette collaboration fructueuse avec Ayolab permettant à nos marques de piloter au plus près leur activité en ligne. Être partenaire d’Ayolab dès les premiers développements nous a permis d’avoir une solution répondant au mieux de nos besoins » précise Sanda Mosanu, Directrice de l’Open Innovation digitale pour le groupe L’Oréal.
A propos d’Ayolab
Créée en 2017 par Christophe Le Houédec (CEO) et François Misslin (CTO), Ayolab est une plateforme SaaS qui permet d’avoir une vision complète des ventes sur les marketplaces et de s’assurer que ces ventes sont conformes aux stratégies digitales des marques. Élue parmi les 30 startups les plus prometteuses de la Station F, Ayolab a été sélectionnée en 2020 pour rejoindre le programme mondial d’accélération du groupe L’Oréal. Composée d’une équipe internationale et paritaire d’une quinzaine de collaborateurs originaires de tous les continents (USA, Inde, Russie…), Ayolabaccompagne des groupes internationaux comme L’Oréal, Pierre Fabre, Schneider Electric, Coty… Depuis sa création, Ayolab a notamment reçu le soutien financier du Business Angel Romain Niccoli, co-fondateur de Critéo, du fonds d’investissement Kima Ventures de Xavier Niel, de BPI France et de la région Ile-de-France.
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