Même le secteur du référencement naturel pâtit de la surproduction de contenus, ce besoin quasi compulsif de produire partout pour être plus vu, entendu et, in fine, consulté. Le problème, c’est que cela exige des créateurs de contenus de se renouveler sans cesse, d’être dans la sur-créativité. Cela a fini par créer de la pollution numérique ! Voici quelques solutions proposées.
Google s’empare aussi de cette problématique de pollution numérique, avec Core Update lancé en mars 2024. L’objectif affiché est d’identifier toujours mieux les contenus non originaux ou de faible qualité. Le moteur de recherche veut réduire de 40 % ce type de contenus polluant la toile. Notamment ceux générés par ChatGPT et autres Intelligence Artificielle. La rédaction est pauvre, souvent de mauvaise qualité.
Pourtant ce sont de supers outils pour nous aider à performer au quotidien, quand ils sont bien utilisés. On gagne du temps et, par conséquent, de la productivité. Mais pour tirer le meilleur parti de l’IA, il faut plus de 20h de formation, plusieurs tests de prompts avant d’arriver à un résultat optimal et avant même de les appliquer à des sites de « clients ». Une IA plus humine qu’artificielle n’en sera que plus efficace. Pour cela, il faut qu’elle ait un bon « maître », en l’occurrence le propriétaire du site.
Et oui, même dans le digital nous pouvons avoir une démarche éco-responsable. Le recyclage, ce n’est pas que pour le textile ou l’électro-ménager, qu’on se le dise ! Prenons un exemple.
Vous avez un mot clé à partir duquel vous rédigez une page de contenu pour votre site. Cette page de contenu est composée de plusieurs parties (car évidemment vous avez les bonnes pratiques de rédaction SEO) :
Résultat :
Vous avez une page web, 6 posts pour les réseaux, 1 vidéo youtube (ou tiktok) avec 3 posts dessus, une newsletter que vous pouvez décliner autour d’argumentaires pour d’autres newsletters.
On ne parle pas de copié/collé, les moteurs de recherche détestent ça, mais d’utilisation optimale des contenus et argumentaires produits au départ pour votre site web.
Vous programmez le tout sur la base d’un post par semaine l’année 1, que vous reprogrammez à l’année suivante. Autre avantage, cela impacte aussi positivement les coûts liés à la production de contenu.
C’est aussi un moyen d’atténuer les effets de l’inflation et le ralentissement économique lié à certaines incertitudes. Les tarifs des agences web ne peuvent pas suivre systématiquement le cours de l’inflation. Sinon, où en serons-nous en 2034 ? Une séance chez le coiffeur à 300 euros !
Cela implique donc une évolution de la tarification des agences web envers leurs clients. Je vois de par mon expérience des tarifs s’appliquer défiant toute concurrence. Et d’autres parfois exorbitants, sous prétexte que le client dépend en grande partie du SEO, car il dépend en grande partie de sa visibilité sur Google.
Le référencement à un coût. De la même manière que le développement à un coût. Le savoir-faire à un coût. C’est la base ! Imaginons que ce coût se voit affecté par le savoir-être ! On oublie souvent que le coût du savoir-faire n’est pas un acquis, on oublie souvent que la savoir-être fait partie du service rendu. À combien estimeriez-vous votre savoir-être ?
Le référencement naturel doit être accessible pour tous, sans faire des prix à la tête du client mais en adaptant nos pratiques, nos modes de travail. Les mois à venir doivent donc considérer de manière plus attentive la pollution numérique et le budget client.
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