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Intelligence Artificielle : Le monde d’Après ?

Intelligence Artificielle : Le monde d’Après ?

La vie est belle… imprévue, surprenante et délicieusement dangereuse.
Qui aurait pu croire il y a encore quelques mois que notre mode de vie et notre vie (car nous risquons de la perdre de manière foudroyante sans même nous apercevoir de la contamination qui nous aurait touchée… ) seraient à ce point bouleversés ?
Un microscopique virus a terrassé notre monde humain, confiné des milliards d’entre nous, obligés de vivre plus ou moins reclus et avec un risque permanent. Quotidiens et perspectives bouleversés, équilibres macroéconomique (si tant est qu’un système basé sur une économie globale déficitaire et de fuite en avant par la consommation puisse être considéré dans cet état…), politique, sociaux, … sens dessus dessous… et sans aucune guerre. C’est bien la première fois qu’un tel bouleversement apparaît dans l’histoire de l’humanité. Toutes les catastrophes naturelles et les précédentes épidémies ont naturellement évoluées dans un état fini, d’elles-mêmes. Pour le CORONAVIRUS, c’est l’homme, par sa science qui mettra un terme à cette pandémie par la vaccination. Mais ce CORONAVIRUS montre que nous pourrions rentrer dans une nouvelle ère de développement des virus.

Alors oui l’IA démontre son immense intérêt dans le domaine de la santé ainsi que de notre sécurité. C’est l’aboutissement de l’automatisation apportée par l’informatique, appliquée au traitement en masse des données. La symbiose de la quantité (de données) et de la qualité (intelligence de traitement).Et voilà qu’un virus, organisme très simple de quelques gènes et vieux comme le monde nous ramène à un état d’humilité face à la Nature qui gouverne notre univers.

Qu’en pense Harari, notre nouveau patriarche de l’espèce humaine ? Que cette crise sanitaire qui secoue l’humanité peut – évidemment – générer le pire comme le meilleur des scénarios… il nous met en garde contre l’isolationnisme (choix politique entre l’isolement nationaliste et la solidarité planétaire) et l’autoritarisme (choix du système politique entre surveillance totalitaire et le pouvoir citoyen).
Déjà, en 2005, un rapport de la CIA présenté par Alexandre Adler (Comment sera le monde en 2020 ?) écrivait : “L’apparition d’une nouvelle maladie respiratoire humaine virulente, extrêmement contagieuse, pour laquelle il n’existe pas de traitement adéquat, pourrait déclencher une pandémie mondiale. Si une telle maladie apparaît d’ici 2025, des tensions ou conflits internes ou transfrontaliers ne manqueront pas d’éclater. En effet, les nations s’efforceront alors -avec des capacités insuffisantes- de contrôler les mouvements des populations cherchant à éviter l’infection ou de préserver leur accès aux ressources naturelles”.

Nos gouvernants, malgré tous les prévisionnistes, ont choisi le court terme (à l’image de la France sans stock de masques…).Sur le plan économique, le salut sera un plan « Marshall » d’action mondial. Sur le plan sanitaire, seules les personnes essentielles franchiront les frontières : scientifiques, médecins, journalistes, politiciens, chefs d’entreprise,… les virus revaloriseront les usages à valeur ajoutée, bafoués par la société de consommation libertaire extrême (tout le monde peut tout faire). Nous allons réapprendre le juste prix et la vraie valeur des choses.

Réduits à reporter nos désirs et nos activités dans le monde virtuel, les chiffres parlent (L’e-commerce français a passé le cap des 100 milliards d’euros de chiffre d’affaires avec quelques 200 000 sites actifs et plus de 40 millions d’acheteurs en ligne, et plus de 2 milliards de transactions cette année), les aspirations suivent (des vacances et du «  travailler moins  » au sacro – saint  – dorénavant – télétravail) et nous accentuons notre vie virtuelle. Ce moment inédit de l’histoire a donc accéléré les comportements d’achat des consommateurs et les acteurs du marketing s’adapteront en utilisant tous les outils virtuels offerts par l’IA.

Car nous vivons avec dorénavant. Selon la dernière étude Twilio, cette crise a accéléré de 6,7 années la stratégie de communication digitale des entreprises françaises. La communication digitale omnicanale s’est révélée être essentielle pour garder le contact avec les clients, et la migration vers de nouveaux canaux a dû se faire rapidement.Dans presque tous les secteurs d’activités, il a fallu identifier de nouvelles façons de communiquer avec les clients et les acteurs économiques : des patients aux étudiants, en passant par les acheteurs et les employés. Et ce, du jour au lendemain.L’envergure du cloud, la vitesse des réseaux et les méthodes agiles permettent aux organisations d’innover plus rapidement que jamais. Les solutions numériques élaborées aujourd’hui seront la norme demain.

Ce qui représentait le futur de l’expérience client est aujourd’hui devenu une réalité. Une révolution numérique sans précédent !

Pour notre quotidien, et notre salon sur l’IA aujourd’hui, quelles sont nos interrogations professionnelles :

  • Les conséquences de l’IA sur la relation marque/consommateur ?
    Certainement un envahissement subliminal de notre quotidien car les moyens d’information et de sollicitation mercantique rentrent dans nos espaces de vie (écrans, mobiles, …)
  •  L’IA est-elle synonyme de confiance ou de défiance ?     Les deux mon général. Seule son évolution ou plutôt ses usages infléchiront son image. Par des services rendus qui seront totalement maitrisés, accessibles et transparents par tous les consommateurs.
  • Comment garantir en entreprise un bon usage de l’IA ?    Nous avons déjà engagé (en Europe) heureusement des process de contrôle des données et de garantie d’usage.
    Ceux-ci évolueront avec l’IA. Ce risque informatique fait partie intégrante de notre vie aujourd’hui (piratage, ransomware, …).

L’IA (appelé « informatique » pendant des décennies) a démarré pendant la seconde guerre mondiale avec le projet de craquage du code de transmission militaire allemand (Turing). Les prévisionnistes donnaient un siècle pour que l’homme soit dépassé…. soit dans 30 ans !

Yuval Noah Harari qui nous a si bien retracé l’évolution de l’humanité jusqu’à l’état d’homo deus, verra-t-il notre avenir comme cet humanoïde, fusion de l’homme et de son IA ?

Et si nous projetions le roman scientifique de Roy Lewis en 2050, Ernest – notre descendant humanoïde paléontologue – mangera alors vraiment son père Edouard, qui serai un génial inventeur cybernéticien… qui aurait mis le feu « à notre maison qui brûle »  (pour parodier un célèbre président) avec la fée électricité (combustible du monde digital) qui finit par brûler la Nature… en annihilant l’humanité !

Notre descendant humanoide sera-t-il la panacée aux virus qui après avoir éteint Néandertal, menace  « Sapiens Sapionse » ?

Non … Edouard a aussi inventé les virus numériques 😊

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